Rupture : passer le cap

6 minute(s)
Louise halimi
Colère
Anxiété
Couple
Dépression
Confiance en soi

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Une rupture, qu’on en soit à l’origine ou qu’on la subisse, bouleverse. C’est une forme de tempête intérieure. Elle peut faire vaciller nos repères, notre confiance et notre santé mentale. Contrairement à ce que l’on croit parfois, mettre fin à une relation n’est jamais simple, même pour celui ou celle qui prend la décision. Une rupture n’est pas seulement la fin d’une histoire ; elle est aussi le début d’un processus émotionnel intense, fait de deuil, de remises en question et, parfois, de renaissances.

Ce qui se joue dans une rupture

Une rupture touche à des aspects profonds de notre identité. Être en couple, c’est construire des habitudes, un quotidien, une projection dans l’avenir. Lorsque cette dynamique s’interrompt, c’est souvent l’ensemble de notre équilibre personnel qui vacille.

Psychologiquement, on traverse ce que les spécialistes appellent un processus de deuil. Il ne s’agit pas seulement de pleurer une personne, mais de faire le deuil d’un projet commun, d’une intimité, parfois d’un foyer, de repères partagés. Ce processus passe par différentes phases : le choc, le déni, la tristesse, la colère, parfois la culpabilité, puis l’acceptation.

Ce processus est d’autant plus complexe que la rupture vient souvent raviver d’autres blessures plus anciennes : peur de l’abandon, manque d’estime de soi, sentiment d’échec. Ces éléments peuvent amplifier la douleur, voire déclencher des symptômes anxieux ou dépressifs.

L’impact sur la santé mentale

Une rupture affective peut avoir un impact significatif sur la santé mentale. Certaines personnes rapportent une perte de sens, des troubles du sommeil, des crises d’angoisse, ou encore des épisodes dépressifs. L’estime de soi peut être profondément atteinte, surtout si la séparation a été brutale, marquée par l’infidélité, la trahison ou l’humiliation.

La rupture met également le corps sous tension : les hormones du stress augmentent, le système immunitaire peut s'affaiblir, l'appétit est perturbé. Le cerveau, lui, réagit parfois comme lors d’un sevrage addictif : certaines études ont montré que la douleur émotionnelle d’un chagrin d’amour active les mêmes zones cérébrales que la douleur physique.

Il est donc essentiel de ne pas minimiser ce que l’on ressent. Une rupture n’est pas "juste un moment difficile" : elle peut devenir un vrai traumatisme si elle est mal accompagnée.

Quelques bonnes pratiques pour une fin apaisée

Même si chaque histoire est unique, certaines pratiques peuvent favoriser une séparation plus sereine :

  1. Exprimer ses émotions : parler, écrire, pleurer, crier si besoin. Il ne s’agit pas de tout rationaliser, mais d’accueillir ce que l’on ressent sans jugement.

  2. Éviter les contacts trop fréquents dans un premier temps : maintenir une distance permet souvent de faire le point, de se reconstruire et d’éviter les spirales toxiques.

  3. Être honnête mais respectueux dans la communication : si un échange est nécessaire (notamment en cas d’enfants ou de responsabilités partagées), mieux vaut poser un cadre clair et respectueux pour éviter les rancunes.

  4. Se préserver des...
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